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Travailler moins pour gagner plus: de plus en plus de médecins pratiquent les dépassements d'honoraires qui ont atteint 4,3 milliards d'euros en 2024
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La Croix (avec AFP)
Modifié le 2 octobre 2025 à 10h08 Lecture : 2 min
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Le Haut conseil pour l’avenir de l’assurance-maladie dresse le constat d’une pratique qui ne cesse de croître chez les médecins spécialistes, alertant sur les risques pour l’accès aux soins des patients mais aussi sur l’offre de soins.
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Les 20 points les plus importants du rapport HCAAM sur les dépassements d'honorairesÉvolution et ampleur du phénomène1. Accélération récente des dépassements : Le montant total atteint 4,5 Mds € en 2024, avec une forte accélération depuis 2019 (+5% par an en valeur réelle), après une croissance modérée entre 2010-2019 (+2,7% par an).2. Généralisation du secteur 2 chez les spécialistes : 56% des spécialistes (hors médecine générale) exercent en secteur 2 en 2024, et cette proportion atteint 74% parmi les nouveaux installés (2022-2024), contre 64% en 2017.3. Élargissement progressif de l'accès au secteur 2 : Les conditions d'accès, très restrictives en 1990 (réservées aux anciens chefs de clinique-assistants des hôpitaux), ont été considérablement élargies, rendant aujourd'hui une grande part des spécialistes éligibles.
Pratiques de dépassement4. Reprise de la hausse des taux de dépassement : Après une baisse entre 2012 et 2020 (de 55% à 46%), les taux de dépassement repartent à la hausse depuis 2020, atteignant 49% en 2024 pour l'ensemble des médecins de secteur 2.5. Grande disparité entre spécialités : Les taux de dépassement varient de 20% (cardiologues, pneumologues) à 60-80% (chirurgiens, gynécologues-obstétriciens, stomatologues).6.Hétérogénéité extrême au sein de chaque spécialité : Dans toutes les spécialités, les 10% de praticiens appliquant les dépassements les plus élevés pratiquent des taux souvent deux fois supérieurs à la moyenne, avec un décrochage systématique du dernier décile.
Impact sur les revenus des médecins
7. Poids important dans les revenus : Les dépassements représentent plus du tiers des honoraires/revenus pour plusieurs spécialités (anesthésistes, chirurgiens, dermatologues, gynécologues-obstétriciens, ophtalmologues, psychiatres, stomatologues).8. Revenus plus élevés en secteur 2 : À spécialité donnée, les revenus libéraux sont généralement plus élevés en secteur 2 (jusqu'à +40% pour les ophtalmologues et gynécologues-obstétriciens).9. Compensation partielle des inadéquations tarifaires : Les dépassements compensent en partie l'érosion des tarifs opposables pour certaines spécialités, mais ne s'expliquent pas uniquement par des inadéquations tarifaires, comme le montre la forte dispersion intra-spécialité.10. Lien avec le volume d'activité : Les médecins ayant les taux de dépassement les plus élevés réalisent systématiquement moins d'actes, utilisant les dépassements pour maintenir ou augmenter leurs revenus avec une activité réduite.
Charge pour les patients11. Forte hétérogénéité des situations : Près de la moitié des patients ne paient aucun dépassement, mais pour les autres, les montants varient considérablement selon le territoire (4 fois plus élevés à Paris qu'en moyenne), l'âge, l'état de santé et le type d'acte.12. Cumuls sur les épisodes de soins : Entre 54% (accouchement) et 79% (prothèse de hanche) des patients sont confrontés à des dépassements au cours de leur épisode de soins, avec des montants cumulés moyens de 160€ à 700€ selon l'acte.13. Faible prise en charge par les complémentaires : Seulement 37-40% des dépassements de spécialistes sont pris en charge par les organismes complémentaires, laissant 60-63% à la charge directe des patients.
Inégalités d'accès et territoriales14. Accessibilité variable selon les spécialité : Pour certaines spécialités comme l'ophtalmologie (72% en secteur 2), l'accessibilité à une offre à tarif opposable est très dégradée dans de nombreux territoires.15. Concentration territoriale : Le secteur 2 et les dépassements élevés se concentrent dans les grandes métropoles et départements riches, aggravant les inégalités territoriales d'offre de soins.16. Patients modestes aussi exposés : Si les dépassements sont plus fréquents et élevés pour les patients aisés, les patients de communes défavorisées y sont également exposés, notamment dans certains départements où l'offre à tarif opposable est insuffisante (jusqu'à 70-90% d'actes avec dépassements pour certains actes dans le Bas-Rhin, le Rhône, les Alpes-Maritimes).Protection des patients17. Protection limitée pour les plus modestes : Bien que la C2S protège 11% de la population, le non-recours reste élevé (44% pour la C2S globalement), et des témoignages indiquent que des dépassements sont parfois facturés illégalement aux bénéficiaires.18. Faible application du "tact et mesure" : Seuls 6% des médecins appliquent significativement des tarifs plus faibles aux patients des communes défavorisées, et les médecins ont peu de moyens d'apprécier la situation financière des patients.
Limites des dispositifs de régulation19. Efficacité partielle de l'Optam : Bien que 53% des éligibles y adhèrent, seulement 60% des contrats Optam et 36% des Optam-CO respectent strictement leurs engagements en 2022. Le dispositif a un coût élevé pour l'assurance maladie (estimé à 5€ pour 1€ de dépassements évités selon certaines études).20. Risque systémique : La généralisation du secteur 2 parmi les nouvelles générations (qui le considèrent comme la norme), combinée à la possibilité de sortir de l'Optam à tout moment, crée un risque d'accélération future de la hausse des dépassements et remet en cause les principes fondateurs de la sécurité sociale (équité d'accès, solidarité nationale).
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