ENQUETE UCDF - SNCUF : Synthèse des résultats principaux
Merci de votre participation.
Les enquêtes de pratiques sont un outil clé pour dresser un état des lieux objectif et défendre concrètement votre exercice. Sans ces données, impossible d’anticiper les évolutions et de faire entendre vos besoins. À l’avenir, chaque enquête sera une opportunité d’agir. Quelques minutes suffisent pour un impact réel sur votre profession,
? La prochaine enquête sera peut-être la plus importante pour vous. Restons mobilisés !
Adoption de la robotique : 77 % des chirurgiens urologues ayant répondu à notre enquête exercent dans des groupes financiers comme Elsan, Ramsay ou Vivalto. Une majorité (76 %) paient une redevance spécifique pour l’utilisation du robot, avec un coût moyen de 450 € TTC par intervention (variations de 280 à 680 €). Contrats et limitations : 88 % des répondants ont signé un contrat d’exercice, mais seuls 34 % disposent d’un avenant encadrant les conditions de la robotique. 22 % des praticiens subissent un plafonnement du nombre d’interventions annuelles (100 à 280 actes), tandis que 78 % n’ont aucune restriction. Patients en tiers-payant sans honoraires libres : 54 % des praticiens paient une redevance même pour des patients opérés au tarif opposable (CSS (CMU-C, ACS) ou AME).
Les enjeux essentiels pour la profession
⚠️ Une pression financière croissante :
- Généralisation et augmentation des redevances par tous les groupes
alors que certains achètent massivement de nouvelles machines.
- Risque de limitation du nombre de patients et du nombre de vacations avec des quotas. - Risque de limitation des indications chirurgicales, avec un accès restreint à certaines interventions. ? L’obsolescence programmée des robots :
- Les renouvellements imposés compliquent la rentabilité pour les établissements comme pour les praticiens. - Une coordination des négociations est nécessaire pour éviter des conditions désavantageuses. ⚖️ Un cadre juridique à maîtriser :
- Les redevances doivent respecter les critères de facturation au coût réel maximum et pour des prestations effectivement servies, comme l’exige la jurisprudence (Cass. 1ère civ. 13 mars 2008, Art. L4113-5 CSP).
Actions et perspectives
Pour garantir un accès équitable et préserver l’indépendance des praticiens, il est indispensable de :
- Renforcer la transparence financière des coûts d’utilisation des robots (bloc opératoire, consommables, personnel). - Négocier des contrats clairs, incluant une durée d’application limitée et des conditions de renégociation équitables. - Protéger les actes au tarif opposable, en veillant à ne pas désavantager les patients en tiers payant social.
- Continuer à œuvrer avec le Haut Conseil de la Nomenclature et le Pr François Richard son président pour obtenir un GHS spécifique pour les séjours où le robot est utilisé permettant ainsi aux chirurgiens de ne plus être asservis par ces coûts d’utilisation.
- Réfléchir à des actions communes si nécessaire pour défendre la qualité et l’indépendance de nos exercices.
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